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Le médicament antisens pour Huntington semble prometteur

Un médicament qui pourrait cibler la cause de la maladie de Huntington a été testé de manière sûre et efficace chez la souris et le singe, et des essais sur l'homme suivront. Les progrès devraient être présentés lors de la 68ème réunion annuelle de l'American Academy of Neurology.
La maladie de Huntington est une maladie débilitante qui affecte la fonction motrice, cognitive et émotionnelle.

La maladie de Huntington (HD) est une maladie héréditaire rare qui provoque des mouvements incontrôlés, des difficultés cognitives et émotionnelles et, éventuellement, la mort.

La HD passe du parent à l'enfant par une mutation du gène huntingtin (ARNm de HTT). Cette mutation conduit à la production d'une protéine huntingtine (Htt) qui provoque la maladie.

Un enfant dont le parent a le gène muté aura 50% de chances d’hériter de la mutation. Tous ceux qui en sont atteints finiront par développer la maladie.

Bien que la tétrabénazine ait été approuvée par la Food and Drug Administration (FDA) en 2008 pour traiter la chorée de Huntington, les mouvements de torsion involontaires symptomatiques de la maladie, il n'existe jusqu'à présent aucun moyen de guérir ou de prévenir la HD.

Le médicament antisens IONIS-HTTRx retarde l'apparition et renverse les symptômes

IONIS-HTTRx est un médicament antisens qui inhibe la production de la protéine huntingtine en "réduisant au silence" le gène.

Des études à ce jour ont montré que les médicaments antisens peuvent aider à retarder la progression de la maladie et inverser le phénotype de la maladie.

Dans un modèle de souris, les déficits moteurs se sont améliorés un mois après le début du traitement et, deux mois après la fin du traitement, ils ont retrouvé leur état normal.

Une autre étude chez la souris a montré une amélioration 8 semaines après le début du traitement, et cela s'est poursuivi pendant au moins 9 mois après l'arrêt du traitement.

Chez le singe, un médicament antisens provoquait des réductions du gène et de la protéine huntingtine dans tout le système nerveux central, à des niveaux qui dépendaient de la dose.

Une réduction de 50% des taux de huntingtines corticales a été observée chez les singes, ce qui correspond à une réduction de 15 à 20% du noyau caudé du cerveau. Le noyau caudé est situé dans les noyaux gris centraux, ce qui joue un rôle clé dans la coordination sensorimotrice.

Des tests supplémentaires chez la souris et le singe suggèrent que IONIS-HTTRx est bien toléré, sans effets secondaires limitant la dose.

Prochaine étape: étude clinique de phase 1 / 2a

L'étape suivante consiste à tester le médicament chez l'homme. Une étude clinique de phase 1 / 2a est en cours.

Le médicament est administré en quatre doses à intervalles mensuels. Comme les médicaments antisens ne traversent pas la barrière hémato-encéphalique, IONIS-HTTRx est injecté dans le liquide céphalo-rachidien par une injection intrathécale dans l'espace lombaire.

Les chercheurs évalueront l'innocuité et la tolérabilité du médicament à différentes doses. Ils caractériseront également la pharmacocinétique du médicament et examineront les effets de la thérapie sur des biomarqueurs et des résultats cliniques spécifiques.

Le Dr Blair R. Leavitt, chercheur principal en études cliniques à l'Université de la Colombie-Britannique à Vancouver, Canada:

"C'est très excitant d'avoir la possibilité d'un traitement qui pourrait modifier le cours de cette maladie dévastatrice. En ce moment, nous n'avons que des traitements qui agissent sur les symptômes de la maladie."

Cependant, le Dr Leavitt note que plusieurs années encore seront nécessaires avant que le médicament ne soit prêt à être utilisé dans la pratique clinique humaine.

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