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Taux de dépistage cervical faibles dans certains groupes
Selon une étude publiée dans le Journal of Public Healthles femmes qui sont jeunes, non caucasiennes ou qui vivent dans des zones défavorisées sur le plan socio-économique sont moins susceptibles dépistage cervical.
Le cancer du col utérin est le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes, avec environ 400 000 nouveaux cas et 250 000 décès chaque année. En 2008, 25 000 des 54 800 femmes européennes atteintes d'un cancer du col de l'utérus sont décédées de la maladie. 2 500 de ces nouveaux cas et 830 décès sont survenus au Royaume-Uni.
Les chercheurs affirment que des stratégies visant à améliorer la fréquentation du dépistage du cancer du col utérin chez les jeunes femmes non caucasiennes et les personnes à faible revenu doivent être élaborées et mises en ?uvre afin de remédier à cette disparité.
Les chercheurs, Ji Young Bang, Ghasem Yadegarfar, Michael Soljak et Azeem Majeed, ont cherché à identifier la pratique générale et les facteurs socioéconomiques liés au dépistage du cancer du col utérin en Angleterre. ).
Le cadre de qualité et de résultats (QOF) est un système britannique qui permet de surveiller les pratiques participatives générales en termes de réalisations. Pour leur étude, les chercheurs ont obtenu des données sur les effectifs, le statut socioéconomique et les indicateurs QOF du système QOF, entre 2008 et 2009.
De plus, en utilisant les données de la base de données 2007 du Centre d'information pour la santé et les services sociaux, les chercheurs ont calculé le nombre de patientes par médecin généraliste à temps plein, sur une population de 100 000 personnes.
Le score de l'indice de privation multiple (IMD) a été obtenu à partir de la base de données IMD 2004 du Département des communautés et des gouvernements locaux (DCLG). L'IMD calcule les degrés de privation socioéconomique en fonction de l'éducation, de la santé, du logement, de l'emploi, du revenu et de la criminalité.
L'équipe a également inclus la proportion de femmes âgées de 25 à 49 ans et de 50 à 64 ans enregistrées avec des pratiques depuis 2008, ainsi que le nombre estimé de patients d'ethnies différentes.
Dans les deux PCT et les pratiques, les chercheurs ont constaté que les femmes âgées de 25 à 49 ans, les femmes ethniques et les personnes vivant dans des zones défavorisées sur le plan socioéconomique étaient beaucoup moins susceptibles de subir un dépistage du cancer du col utérin.
De plus, les femmes âgées de 50 à 64 ans, le score global QOF et le score records / information étaient significativement associés positivement à la couverture du dépistage du cancer du col utérin, mais seulement au niveau de la pratique.
La plage médiane du dépistage du cancer du col utérin au niveau de la pratique était de 83,5% (0 à 100%) et variait de 65,8% à 85,8% au niveau de la PCT.
Les résultats de l’étude ont permis de déterminer quels groupes de femmes pourraient obtenir des avantages importants en améliorant leur présence au dépistage du cancer du col de l’utérus. Il confirme en outre les résultats d'autres recherches qui ont également permis de déterminer une présence insuffisante au dépistage chez les jeunes femmes non caucasiennes défavorisées sur le plan socioéconomique.
Selon des études antérieures, la raison pour laquelle les femmes non caucasiennes ont un taux de dépistage du cancer du col utérin moins élevé peut être due à un manque de connaissances sur le programme de dépistage du cancer du col utérin.
Bang a expliqué:
"Pour améliorer le dépistage du cancer du col de l’utérus, un système d’éducation de ces personnes et d’amélioration de la connaissance du service fourni doit être mis en place.
Des pratiques plus organisées peuvent être plus efficaces pour surveiller et fournir des soins de santé à la population locale, ce qui se traduit par la mise en ?uvre de politiques susceptibles d’avoir des résultats positifs en ce qui concerne l’augmentation du dépistage du cancer du col utérin. Pour améliorer le dépistage du cancer du col de l'utérus, une approche à multiples facettes est nécessaire, qui inclut les patients, les médecins, les pratiques individuelles et les décideurs.
Les indicateurs de performance, tels que la couverture du dépistage du cancer du col utérin, peuvent être fortement influencés par des facteurs démographiques tels que l'âge, l'origine ethnique et le statut socioéconomique.
L'utilisation de données de performance brutes pour déterminer la qualité des soins fournis par les pratiques générales et les PCT peut être trompeuse. Il s’agit d’une question importante, car le gouvernement britannique a annoncé cette année que les données sur la performance des pratiques générales seront rendues publiques dans un avenir proche. "
Bang conclut:
"Notre étude montre que les caractéristiques de la population et du système de santé restent des facteurs importants de la participation aux interventions préventives telles que le dépistage du cancer du col utérin, même dans un système de santé qui offre un accès gratuit aux soins de santé universels.
En outre, au XXIe siècle, plus de vingt ans après le début du dépistage du cancer du col utérin en Angleterre, les disparités socioéconomiques, ethniques et liées à l’âge existent toujours. Pour améliorer le dépistage du cancer du col utérin en Angleterre, les efforts devraient être axés sur la mise en ?uvre et le développement de stratégies visant à améliorer la présence au dépistage du cancer du col utérin chez les jeunes femmes issues de minorités socioéconomiques défavorisées et ethniques. "
Écrit par Grace Rattue
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