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Les émissions de charbon «cinq fois plus mauvaises» pour la santé

Alors que la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques démarre à Paris, de nouvelles recherches sur les effets de la pollution par le charbon sur la santé du c?ur sont opportunes.
Une étude révèle que les particules provenant de la combustion du charbon sont bien plus nocives pour la santé que d’autres sources de pollution.

Les conséquences négatives de la pollution sur la santé sont bien documentées, mais à mesure que des preuves supplémentaires sont collectées, le tableau général devient de plus en plus sombre.

La présente étude montre, pour la première fois, l’impact total de la pollution à base de charbon sur la santé cardiaque mondiale; les résultats sont inquiétants.

Des chercheurs du centre médical Langone de NYU ont utilisé des données provenant de 100 villes américaines pour estimer l'impact sur la santé de divers types de particules en suspension dans l'air.

La présente étude examine non seulement la taille des particules, mais également les effets différents des particules provenant de diverses sources.

L'impact de la pollution atmosphérique

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution de l'air ambiant était à l'origine de 3,7 millions de décès prématurés en 2012.

Des recherches antérieures ont montré que des particules plus petites, d'un diamètre inférieur à 2,5 µm (PM 2,5), sont nettement moins bonnes pour la santé que des particules plus grosses d'un diamètre de 10 µm ou plus.

Cette différence est due à la capacité d'une particule plus petite à pénétrer plus profondément dans les poumons et à man?uvrer avec succès dans le système sanguin. Contenant des substances telles que l'arsenic, le mercure et le sélénium, une fois à l'intérieur du corps humain, ils peuvent causer des ravages.

De nombreuses études ont lié les particules en suspension dans l'air à diverses conséquences sur la santé, notamment:

  • Mort prématurée chez les personnes atteintes d'une maladie pulmonaire ou cardiaque
  • Crises cardiaques non fatales
  • Asthme aggravé
  • Rythme cardiaque irrégulier
  • Diminution de la fonction pulmonaire
  • Problèmes respiratoires généraux.

Une critique dans Circulation ont constaté que l'exposition à des particules de PM2,5 pendant quelques heures ou quelques semaines seulement pouvait déclencher une mortalité liée aux maladies cardiovasculaires et d'autres événements sanitaires négatifs. Des temps d'exposition plus longs - un an ou plus - augmentent encore la probabilité de mortalité cardiovasculaire.

La présente étude est la première du genre à diviser la pollution par type et par taille. Plutôt que de simplement examiner le diamètre des particules, les chercheurs ont étudié la source de la pollution, par exemple la combustion du charbon, les émanations de la circulation ou la combustion du bois.

Le responsable de l'enquête, le Dr George Thurston, a déclaré:

"Les études antérieures de ce type ont essentiellement supposé que toutes les particules de PM2,5 avaient la même toxicité, quelle que soit leur source."

Thurston, professeur de santé des populations et de médecine environnementale à NYU Langone, a fouillé les dossiers de 45 000 patients américains entre 1982 et 2004. Lui et son équipe ont estimé la taille, le type et la quantité de pollution rencontrée par chaque individu.

L’équipe a utilisé des "empreintes" d’éléments traces pour estimer les contributions de chacun des types de PM2.5. Par exemple:

  • Combustion du charbon: contient des traces de sélénium et d'arsenic
  • Émissions de trafic: contient du carbone élémentaire
  • Combustion du pétrole: contient du vanadium et du nickel
  • Particules de sol: contient du calcium et du silicium
  • Particules de bois: contient du potassium.

Les implications inquiétantes du charbon

Les résultats sont, dans une certaine mesure, ce à quoi on pourrait s’attendre - l’inhalation de la pollution par le charbon est néfaste pour la santé. Mais la force du résultat est certainement plutôt surprenante.

La recherche a révélé que les particules de la livre à la livre provenant de la combustion du charbon étaient cinq fois plus pires que les autres types de particules de même taille.

De plus, les particules provenant de la combustion de combustibles fossiles étaient associées à un risque accru de décès par cardiopathie ischémique.

Fait intéressant, l’équipe a constaté que les PM2,5 du sol soufflé par le vent et le brûlage de la biomasse, comme le bois, étaient des «facteurs non significatifs» du risque de mortalité.

Les auteurs de l'étude recommandent que, sur la base de ces constatations, la lutte contre la pollution atmosphérique soit principalement axée sur la combustion du charbon.

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