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Les dons d'Ebola n'atteignent pas les pays touchés

Partout dans le monde, les gens ont répondu avec une grande générosité à l'épidémie d'Ebola, en promettant des dons d'environ 2,89 milliards de dollars au 31 décembre 2014. Cependant, un nouveau rapport a révélé que seulement 1,09 milliard de dollars .
Les États-Unis ont promis 900 millions de dollars pour l'épidémie d'Ebola.

Le rapport, publié dans Le BMJ, suggère que la vitesse à laquelle les dons ont été reçus par la région ouest-africaine affectée pourrait avoir joué un rôle dans la progression de l’épidémie.

"Ces retards dans les décaissements de fonds ont peut-être contribué à la propagation du virus et pourraient avoir augmenté les besoins financiers", affirme l'auteur de l'étude, Karen Grépin.

Grépin, professeur adjoint en politique de santé mondiale à l’Université de New York, a analysé les dons enregistrés par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA). Elle a examiné en particulier le niveau et la rapidité avec lesquels les dons ont été effectués, et comment ceux-ci étaient à la hauteur des estimations des besoins de financement en constante évolution.

La nouvelle de l'épidémie d'Ebola est parvenue à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) le 23 mars 2014, lorsque le ministère de la Santé guinéen a signalé une «épidémie en évolution rapide» impliquant 49 cas et 29 décès.

Bien que l'OMS ait fait don de matériel de protection et de fournitures médicales à la Guinée dans la semaine suivant cette notification, ce n'est que le 8 août que l'épidémie a été déclarée urgence de santé publique de portée internationale.

A ce stade, l'OMS et les présidents de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone ont tous appelé les donateurs internationaux à engager 71 millions de dollars pour aider à contrôler l'épidémie.

Cependant, les estimations pour les fonds requis ont continué d'évoluer. À la fin du mois d’août, l’OMS a estimé que 490 millions de dollars seraient nécessaires pour mettre en ?uvre un plan de réponse proposé. Moins d’une semaine plus tard, le directeur général de l’OMS et d’autres dirigeants de l’ONU ont revu ce chiffre à environ 600 millions de dollars.

Après la création de la Mission des Nations Unies pour la réponse d'urgence à Ebola en novembre, la demande officielle de financement s'élevait à 1,5 milliard de dollars. "Clairement, les dirigeants internationaux ont trouvé difficile d'estimer les besoins financiers pour faire face à cette épidémie qui se propage rapidement", dit Grépin.

"La qualité de la réponse est le problème, pas la quantité de financement"

Il est probable que l’OMS suggère que l’évolution rapide des estimations résulte de la propagation rapide de la maladie à virus Ebola. Le 28 août, ils ont signalé que près de 40% du nombre total de cas signalés avaient eu lieu au cours des 3 semaines précédentes.

"Un soutien substantiel des donateurs n'a pas atteint les pays touchés avant octobre, plus de six mois après que l'OMS a été alertée de l'épidémie", soutient Grépin. "Le problème n’a pas été la générosité des donateurs mais le fait que les ressources n’ont pas été déployées assez rapidement".

Un montant total de 2,89 milliards de dollars a été annoncé par les donateurs internationaux, mais on estime qu’il a fallu attendre la mi-octobre pour que 500 millions de dollars soient reçus par les pays touchés et au moins décembre pour recevoir 1 milliard de dollars.

Les données analysées par Grépin ne permettent pas de comparer la rapidité de la réponse à l'épidémie d'Ebola et celle d'autres crises humanitaires, mais elles indiquent que les mécanismes existants de décaissement des fonds peuvent être trop lents.

Une solution potentielle pourrait être un fonds dédié qui pourrait être rapidement déployé en cas de crise similaire, indique le rapport. Le suivi et le suivi des réponses des donateurs et de la manière dont les dons sont dépensés sont essentiels pour pouvoir améliorer le traitement des menaces pour la santé publique.

"Bien que la quantité de financement soit importante, la qualité de la réponse l'est aussi", conclut Grépin. "Tirer des leçons de cette expérience nous aidera à comprendre ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas été fait dans cette épidémie et nous aidera également à mieux évaluer les besoins de financement à l’avenir."

La semaine dernière, l’OMS a déclaré que les efforts déployés pour lutter contre la maladie ne se limitaient plus au ralentissement de la transmission mais à la fin de l’épidémie.

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