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Existe-t-il un «gène du bonheur»?

Table des matières

  1. Le contraire de content
  2. Gène de bonheur
  3. Gènes et prédispositions
Une vaste étude impliquant plus de 190 chercheurs dans 140 centres de recherche dans 17 pays a permis de localiser des variantes génétiques associées au bonheur et à d’autres caractéristiques.

L'étude décrite ci-dessous est l'une des plus importantes études jamais publiées sur les gènes impliqués dans le comportement humain.

Dans le journal La nature, l'équipe internationale décrit comment elle a analysé les données génomiques de centaines de milliers de personnes pour trouver des variantes génétiques associées à nos sentiments de bien-être, de dépression et de névrose.

Faits rapides sur le gène du bonheur

Voici quelques points clés sur le gène du bonheur. Plus de détails et d’informations complémentaires figurent dans l’article principal.

  • Environ 350 millions de personnes souffrent de dépression dans le monde entier
  • La compréhension actuelle du rôle de la génétique dans les traits de caractère est inégale
  • Cette étude la plus récente a mis en évidence des variantes génétiques associées aux traits dépressifs et à la névrose
  • Détacher le rôle individuel des gènes et de l'environnement est un défi

Le contraire de content


Les chercheurs ont repéré des variantes génétiques associées au bien-être subjectif - à quel point une personne pense ou se sent heureuse à propos de sa vie.

La dépression est une maladie débilitante qui touche un nombre incroyable de personnes dans le monde.

Caractérisée par une humeur persistante, des sentiments de désespoir et de désespoir et une faible estime de soi, la dépression est un problème majeur.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) qualifie la dépression de "principale cause d'invalidité dans le monde" et la qualifie de "facteur majeur de la charge mondiale de morbidité".

L'OMS estime que 350 millions de personnes souffrent de dépression dans le monde entier.

Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) estiment que 7,6% des Américains âgés de 12 ans ou plus ont souffert de dépression au cours d'une période de deux semaines entre 2009 et 2012.

Ainsi, bien que l'étude du bonheur puisse paraître, à première vue, fantaisiste, il est facile de voir comment les découvertes dans ce domaine pourraient être utiles ailleurs. Toute enquête susceptible de faire la lumière sur les causes et les traitements potentiels de la dépression pourrait profiter au monde entier.

À ce jour, très peu d'informations sont disponibles sur les rôles spécifiques des gènes sur les traits de caractère, les recherches antérieures ont été limitées par le petit nombre de participants. La présente étude visait à rectifier cela et à creuser des sections de données plus importantes.

Gène de bonheur

Un des chercheurs, Alexis Frazier-Wood, professeur adjoint de pédiatrie et de nutrition au Baylor College of Medicine, à Houston, au Texas, a déclaré:

"Nous rapportons que nous avons trouvé trois variantes génétiques associées au bien-être subjectif - à quel point une personne pense ou ressent sa vie. Nous avons également trouvé deux gènes porteurs de variantes associées à des symptômes dépressifs et 11 gènes associés à la névrose. "

L'équipe a également constaté que les variants géniques sont principalement exprimés dans le système nerveux central et les tissus surrénaliens ou pancréatiques.

Des études antérieures, en particulier celles utilisant le registre jumeau des Pays-Bas, ont montré qu'il existe une composante génétique dans la façon dont les individus ressentent le bonheur.

Pour l’étude, l’équipe a effectué une méta-analyse, c’est-à-dire qu’elle a rassemblé des données génomiques provenant de nombreuses autres études, et a utilisé des outils statistiques avancés pour analyser les données regroupées comme si

L'analyse a mis en évidence trois variantes génétiques associées à une sensation de bien-être, deux à des symptômes dépressifs et 11 à un névrosisme.

Gènes et prédispositions

Des études antérieures ont suggéré que les différences individuelles dans le bonheur et le bien-être pourraient être liées aux différences génétiques entre les personnes. Le sujet suscite un intérêt croissant car des preuves de plus en plus nombreuses suggèrent que le bien-être est un facteur de santé mentale et physique.

Cependant, les chercheurs avertissent que les gènes ne sont pas toute l'histoire lorsqu'il s'agit de déterminer comment les gens pensent et ressentent leur vie. Ils expliquent que l'environnement et son interaction avec les gènes sont tout aussi importants.

Mais l'étude des gènes pourrait nous aider à comprendre pourquoi certaines personnes pourraient être prédisposées biologiquement à développer ces symptômes, notent-ils.

Les chercheurs espèrent également que les résultats, disponibles pour des recherches de suivi, aideront à clarifier l'image de ce qui cause des différences de bonheur. Ils considèrent cette découverte comme un début et croient que les variantes qu'ils ont localisées ne représentent qu'une petite fraction de ce qui attend d'être découvert.

"Cette étude est à la fois un jalon et un nouveau départ: une étape importante car nous sommes maintenant certains qu’il ya un aspect génétique au bonheur et à un nouveau départ car les trois variantes que nous connaissons ne représentent qu’une petite partie des différences entre êtres humains.Nous nous attendons à ce que de nombreuses variantes jouent un rôle.

Le chevauchement génétique avec les symptômes dépressifs que nous avons découverts est également une avancée. Cela montre que la recherche sur le bonheur peut également offrir de nouvelles perspectives sur les causes d’un des plus grands défis médicaux de notre époque: la dépression. "

Prof. Meike Bartels, VU University Amsterdam

Les chercheurs ne prévoient pas d’arrêter leur recherche; ils sont prêts à poursuivre leurs recherches sur la base génétique de ce qui rend certains humains plus heureux que d’autres. Les premières conclusions serviront de tremplin pour une plongée plus profonde dans les traits humains.

Bien sûr, le bonheur est un sujet digne d'étude, mais les découvertes de telles enquêtes visent principalement à découvrir la genèse du nombre opposé du bonheur - la dépression.

En tant que l'un des troubles débilitants les plus répandus dans les pays développés, toute recherche sur les origines de la dépression doit faire l'objet d'une enquête approfondie. Les marqueurs génétiques pourraient éventuellement servir de signes précurseurs, d'outils de diagnostic ou même devenir la base d'interventions médicales.

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