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Des professionnels de la santé pour la mort assistée accueillent favorablement les conclusions de la Commission sur l'aide médicale à mourir

La conclusion d’un rapport de la Commission sur l’assistance à l’assistance en faveur du choix de la mort assistée pour les malades en phase terminale a été saluée par les professionnels de la santé pour l’aide à la mort et la manière dont les la conclusion a été atteinte. Le document est le résultat d'une vaste collecte de données sur l'expérience et les connaissances nationales et internationales, ainsi que de débats méticuleux sur le droit et les droits de l'homme.
En plus de reconnaître que la légalisation de l'aide à mourir ne devrait faire partie que d'une démarche visant à garantir que tous les individus ont accès à des soins de fin de vie de qualité et que les discussions sur la mort et la mort devraient être plus ouvertes, les experts de la Commission mesures de sécurité qui devraient être en place si l'aide médicale à mourir devient légale. Un principe qui a motivé la conclusion des experts est le droit des personnes à prendre leurs propres décisions concernant les soins de fin de vie.
Le professeur Ray Tallis, président de HPAD, a expliqué:

"La conclusion de la Commission devrait inciter l’Association médicale britannique (qui a refusé de témoigner) et les Collèges royaux des médecins, des chirurgiens et des médecins généralistes à reconsidérer leur opposition à l’assistance médicale à mourir.
Selon l'avis des professionnels de la santé pour l'aide à mourir (HPAD), cette opposition n'est pas seulement cruelle, ignorant le sort de nombreux patients en phase terminale dont les symptômes ne peuvent être maîtrisés, mais aussi illégitimes. La mort assistée devrait incomber à la société dans son ensemble, et non à la profession médicale. Qui plus est, ces organisations ont du mal à convaincre les 30 à 40% de médecins et 80% de la population en faveur de l'aide à mourir.
La cruauté de la situation actuelle est illustrée par la mort du Dr Ann McPherson CBE, le fondateur de HPAD. Elle est morte à la maison, entourée de sa famille aimante et solidaire, recevant les meilleurs soins médicaux et infirmiers possibles. Et pourtant, comme l’a dit son mari, Klim, «j’ai vu ma femme souffrir depuis 43 ans car elle était forcée de vivre dans une gêne insupportable». Dix jours avant sa mort, elle avait exprimé le souhait de mourir. Mais on lui a refusé ce souhait.
Elle avait dit. «Je me sens très sanglant. Je ne peux pas comprendre pourquoi je dois continuer à vivre comme ça pourquoi je ne peux pas mourir. C'est sympa de voir des gens mais si j'ai le choix, il ne fait aucun doute que je préférerais être mort, parce que je me sens si mal. Je me sens vraiment furieux à ce sujet et je pense que c'est cruel. Dans ma pratique, j'ai vu des gens qui se sentaient comme ça et j'ai senti que je les avais laissés tomber.
J'espère vraiment que le rapport minutieux et scrupuleux de la Commission donnera aux politiciens le courage de répondre aux souhaits de la grande majorité des citoyens en mettant en branle le processus qui conduira à la légalisation de l'aide à mourir. "

En collaboration avec Dignity in Dying par la Dre Ann McPherson CBE, une médecin généraliste visionnaire de réputation internationale et le professeur Joe Collier, HPAD a été créée en 2010. La Dre McPherson a dirigé la HPAD lorsqu'elle était en phase terminale d'un cancer du pancréas et souhaitait voir les changements de lois concernant l'aide à mourir. Le Dr McPherson est décédé plus tôt cette année.
HPAD est une équipe composée d'individus de différentes professions de la santé qui estiment que les patients ne doivent pas être victimes de leurs désirs en fin de vie. «Outre l’accès à des soins de fin de vie de qualité et le droit de refuser un traitement médical, nous pensons que les adultes en phase terminale et mentalement compétents devraient avoir le choix entre une aide à la mort et des garanties légales».
À l'heure actuelle, les patients recherchent la mort par la famine ou la déshydratation, sont laissés aux souffrances insupportables, aux suicides ratés ou utilisent des installations étrangères, comme Dignitas. La Commission a estimé qu'il est faux que certains patients en phase terminale n'aient pas d'autre choix que de voyager à l'étranger pour mourir. Toutes les options appropriées devraient être discutées ouvertement par les professionnels de santé avec leurs patients en fin de vie.
Cela aiderait à protéger les personnes potentiellement vulnérables contre les abus. "Nous croyons que la loi doit changer et que nos organismes professionnels doivent rester neutres. Les preuves et les faits doivent guider la prise de décision en fin de vie, et non les peurs sans fondement."
HPAD compte plus de 500 membres. Il est dirigé par un comité de pilotage dont les membres sont énumérés ci-dessous:
  • Professeur Ray Tallis FRCP FMedSci (Président)
  • Mme Karen Sanders MA (Londres) RNT RGN (vice-présidente)
  • Sir Iain Chalmers MB BS
  • Mme Harriet Copperman OBE SRN
  • Sir Terence English KBE FRCS
  • Professeur Sir David Goldberg KBE FKC FMedSci FRCP
  • Professeur Isky Gordon FRCR FRCP
  • Professeur Philip Graham FRCP FRCPsych
  • Dr Evan Harris
  • Dr Elisabeth MacDonald FRCR MA
  • Dr Peter Townsend
  • Dr Graham Winyard CBE FRCP FFPH
  • Dr Sarah Wookey
Écrit par Grace Rattue

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