Adolescents obèses avec un apport élevé en sel "à risque de vieillissement cellulaire accéléré"

Les cellules peuvent vieillir plus rapidement chez les adolescents obèses qui ont un régime très salé, selon une nouvelle étude présentée lors des sessions scientifiques 2014 sur l'épidémiologie et la prévention, la nutrition, l'activité physique et le métabolisme de l'American Heart Association.

Les experts savent déjà que les extrémités protectrices des chromosomes - appelées télomères - raccourcissent avec l'âge et que certains facteurs physiques et liés au mode de vie peuvent faire évoluer ce raccourcissement. Ces facteurs incluent le tabagisme, le manque d’activité physique et le taux de graisse corporelle élevé.

La nouvelle recherche, cependant, est la première étude à trouver que l'apport en sodium a également un impact sur la longueur des télomères.

Pour examiner dans quelle mesure la longueur des télomères est influencée par une interaction entre l'apport en sodium et la graisse corporelle, les chercheurs ont divisé 766 adolescents âgés de 14 à 18 ans en deux groupes en fonction de leur régime alimentaire.

Les adolescents qui se situaient dans la moitié la plus faible de l'apport en sodium déclaré consommaient en moyenne 2 388 mg de sodium par jour, alors que les adolescents dans la moitié supérieure de l'apport en sodium déclaré consommaient en moyenne 4 142 mg par jour.

Même les adolescents du groupe de sodium inférieur consommaient beaucoup plus de sel que ce que l’American Heart Association recommandait 1 500 mg par jour.

Dans quelle mesure le poids a-t-il influencé la longueur des télomères chez les adolescents ayant un apport élevé en sodium?

Les chercheurs ont utilisé un type de ratio appelé "rapports T / S" pour décrire la relation entre la longueur d'un télomère et la longueur d'un seul gène.

Ils ont constaté que le ratio T / S chez les adolescents obèses ayant un apport élevé en sodium était de 1,24 contre 1,32, tandis que le ratio T / S chez les adolescents de poids normal ayant un apport élevé en sodium était de 1,29 contre 1,30.

Cela montre que les télomères étaient significativement plus courts chez les adolescents obèses qui avaient un apport élevé en sodium. Mais chez les adolescents de poids normal qui avaient un apport élevé en sodium, il n'y avait pas de différence significative dans la longueur des télomères.

• L'Américain moyen consomme environ 3 400 mg de sodium par jour.
• Plus de 75% de notre consommation de sodium provient des aliments transformés et des restaurants.
• Les six aliments les plus populaires contenant des niveaux élevés de sodium sont le pain, la charcuterie et la charcuterie, la pizza, la volaille, la soupe et les sandwiches.

"Même chez ces jeunes relativement en bonne santé, nous pouvons déjà constater l’effet d’un apport élevé en sodium, ce qui suggère que la consommation élevée de sodium et l’obésité peuvent agir en synergie pour accélérer le vieillissement cellulaire", explique le Dr Haidong Zhu. de pédiatrie au Medical College of Georgia, Université Georgia Regents à Augusta.

L'obésité augmente la sensibilité au sel et provoque également une inflammation. Cela pourrait expliquer pourquoi un apport élevé en sodium a eu une telle différence chez les adolescents en surpoids.

"Diminuer la consommation de sodium peut être une première étape plus facile que de perdre du poids chez les jeunes en surpoids qui veulent réduire leur risque de maladie cardiaque", explique Zhu.

"La majorité du sodium dans l'alimentation provient des aliments transformés, donc les parents peuvent aider en cuisinant des repas frais plus souvent et en offrant des fruits frais plutôt que des croustilles pour une collation."

Parmi les autres découvertes présentées lors de la réunion de l'American Heart Association, citons des recherches sur la façon dont une intervention comportementale peut encourager les adultes à réduire la quantité de sodium dans leur alimentation. L'intervention consiste à utiliser plus d'herbes et d'épices dans les aliments comme alternative au sel.

Une mammographie tous les deux ans convient mieux aux femmes âgées

Recevoir une mammographie tous les deux ans est tout aussi avantageux pour les femmes âgées que de passer une mammographie chaque année. Cependant, le dépistage du cancer du sein tous les deux ans se traduit par une diminution significative des faux positifs, selon une nouvelle étude réalisée par des chercheurs. La recherche, menée par une équipe de l’Université de Californie à San Francisco, a été publiée dans le Journal of the National Cancer Institute et impliquait plus de 140 000 femmes âgées de 66 à 89 ans.

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Région cérébrale impliquée dans la mémoire sociale découverte par des scientifiques

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