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Le diagnostic du cancer de la prostate peut être plus précis avec le test de sperme
Le cancer de la prostate est l'un des cancers les plus fréquents chez l'homme et une cause majeure de décès liés au cancer. Pourtant, il est difficile à diagnostiquer - le test PSA couramment utilisé peut entraîner un surdiagnostic et des procédures supplémentaires inutiles. De nouvelles recherches menées par l’Université d’Adélaïde en Australie promettent d’améliorer la précision du diagnostic du cancer de la prostate à l’aide de biomarqueurs dans le liquide séminal.
Écrire dans le journal Cancer lié au système endocrinien, les chercheurs décrivent comment ils ont analysé des échantillons de liquide séminal de 60 hommes et ont découvert que de petites molécules appelées microARN étaient «étonnamment précises» pour indiquer quels hommes avaient un cancer de la prostate et à quel point il était grave.
Le problème avec le test PSA (antigène spécifique de la prostate) actuel pour le cancer de la prostate est que, même s'il est très sensible, il n'est pas très spécifique pour le cancer de la prostate. Par exemple, il pourrait être positif pour des affections non cancéreuses telles que l'hyperplasie prostatique (HBP) et la prostatite.
Cela se traduit par de nombreuses biopsies inutiles et, peut-être plus sérieusement, par un surdiagnostic important et un traitement excessif des cancers de la prostate à croissance lente et non létaux qui devraient probablement être laissés seuls et contrôlés dans le cadre d'un régime dit .
«Les biomarqueurs capables de détecter avec précision le cancer de la prostate à un stade précoce et d’identifier les tumeurs agressives sont nécessaires de toute urgence pour améliorer les soins aux patients», explique le Dr Luke Selth, jeune chercheur de la Prostate Cancer Foundation aux États-Unis.
Un biomarqueur pourrait différencier les tumeurs de grade supérieur et inférieur
Lorsqu'ils ont analysé les échantillons de liquide séminal, l'équipe a découvert un certain nombre de micro-ARN connus pour augmenter le cancer de la prostate. Les microsARN sont de petites molécules non codantes importantes pour contrôler l'expression des gènes.
Contrairement à un test PSA, qui n'est pas très spécifique pour le cancer de la prostate, les micro-ARN présents dans les échantillons de liquide séminal pourraient différencier les hommes présentant une faible tumeur de ceux présentant des tumeurs de haut grade.
Ils ont été surpris de constater que certains des microARN étaient plus précis qu'un test PSA pour détecter lequel des hommes avait un cancer et lequel ne l'était pas.
Ils ont également découvert qu'un microARN spécifique, appelé miR-200b, pouvait différencier les hommes présentant une faible tumeur de ceux présentant des tumeurs de grade supérieur. "Ceci est important", explique le Dr Selth, "car, en tant qu'outil pronostique potentiel, cela aidera à indiquer l'urgence et le type de traitement requis".
Dans ses travaux précédents, le Dr Selth et son équipe ont montré que les micro-ARN dans le sang peuvent prédire quels hommes sont susceptibles de récidiver après le retrait chirurgical de leur cancer de la prostate.
Il dit qu'ils sont "enthousiasmés par l'application clinique potentielle de microARN dans une gamme de fluides corporels" et que ses collègues et lui envisagent déjà de valider leurs résultats avec des groupes plus importants de patients.
Pendant ce temps, Nouvelles médicales aujourd'hui ont récemment appris comment un test épigénétique commercial pour le cancer de la prostate, effectué parallèlement à la biopsie initiale, excluait avec précision l'existence du cancer dans 88% des cas.
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