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OMS: Lutte contre l'épidémie d'Ebola

Selon l'Organisation mondiale de la santé, pour la première fois en 7 mois, le nombre de nouveaux cas d'Ebola en Afrique de l'Ouest est tombé en dessous de 100 et les efforts de lutte contre la maladie sont en train de cesser.
Les efforts dans la lutte contre Ebola s'orientent maintenant vers la fin de l'épidémie et incluent la recherche de laboratoires et de contacts.

Pour atteindre cet objectif le plus rapidement possible, les ressources sont passées de la construction rapide d’infrastructures à la recherche et à la gestion de nouveaux cas, à des enterrements sûrs et à l’engagement des communautés, indique le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé sur l’Ebola.

Différentes agences prennent les devants dans chaque nouveau domaine d’intervention.

L'OMS dirige la gestion des cas, la recherche de cas, la recherche de laboratoires et de contacts, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge mène des actions pour des sépultures sûres et dignes et l'UNICEF mène des actions d'engagement communautaire et de mobilisation sociale.

"Pour la première fois depuis la semaine se terminant le 29 juin 2014, moins de 100 nouveaux cas confirmés ont été signalés en une semaine dans les trois pays les plus touchés", déclare le rapport de l'OMS.

Au total, 99 cas ont été confirmés au cours de la semaine se terminant le 25 janvier 2015: 30 en Guinée, quatre au Libéria et 65 en Sierra Leone.

Au total, ces trois pays ont signalé 22 057 cas confirmés, probables et suspects de maladie à virus Ebola et 8 795 décès. Parmi ces chiffres figurent 816 infections confirmées parmi les agents de santé, dont 488 décès signalés.

Six autres pays - le Mali, le Nigéria, le Sénégal, l’Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis - ont également signalé un cas ou des cas se propageant d’un des trois pays les plus touchés.

Le dernier d'entre eux était au Royaume-Uni, où un agent de santé qui est revenu du volontariat en Sierra Leone a été renvoyé de l'hôpital le 24 janvier 2015 après avoir été testé deux fois pour une maladie à virus Ebola.

Préparation à détecter et à réagir rapidement à l'exposition à Ebola

L'OMS souligne que les pays non affectés risquent toujours d'importer un cas d'Ebola aussi longtemps que des cas sont signalés dans n'importe quel pays.

Pour cette raison, l’effort de préparation vise à garantir que tous les pays sont prêts à détecter, enquêter et signaler les cas potentiels d’Ebola et à mettre en place des réponses efficaces. Ce soutien est fourni par le biais de visites d’équipes d’appui à la préparation de l’OMS, de la fourniture d’une assistance technique directe et de conseils et d’outils.

À cette fin, l’agence des Nations Unies (ONU) a préparé un ensemble d’outils pour aider les pays à améliorer et à accélérer leur capacité à détecter et à combattre le virus Ebola. Un exemple en est la liste de contrôle de l'OMS sur la préparation au virus Ebola.

La liste de contrôle de l'OMS identifie 11 éléments et tâches clés pour un pays afin de préparer son système de santé à détecter le virus Ebola et à y répondre.

Des informations supplémentaires, y compris des lignes directrices et du matériel de formation, sont disponibles sur le site Web de l'OMS consacré à la préparation à Ebola.

Les pays devant bénéficier de l’aide à la préparation sont trois pays hautement prioritaires: la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali et le Sénégal; suivie par les pays hautement prioritaires: Burkina Faso, Bénin, Cameroun, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Éthiopie, Gambie, Ghana, Mauritanie, Nigéria, Soudan du Sud, Niger et Togo.

L'ONU loue la réponse de l'Afrique et appelle à la poursuite de la lutte contre l'épidémie

Ismail Ould Cheikh Ahmed, représentant spécial des Nations Unies et chef de la Mission des Nations Unies pour la riposte à Ebola (UNMEER), a récemment remercié le gouvernement et les partenaires civils pour leur soutien à la lutte contre Ebola et a exhorté les efforts mondiaux pour continuer. Il a expliqué que:

"La situation est toujours dangereuse. Il y a encore du virus Ebola dans plus de 25 des 66 districts, comtés et préfectures de la région. Je vous demande à tous de maintenir votre soutien jusqu'à la fin de la tâche."

L’épidémie actuelle d’Ebola en Afrique de l’Ouest est sans précédent dans l’histoire mondiale, tout comme la réponse. Plus de 70 pays, des centaines d'organisations et des dizaines de milliers de personnes ont été directement impliqués dans la lutte contre le virus Ebola.

Ould Cheikh Ahmed a souligné le rôle important joué par l'Union africaine, qui a proposé de mobiliser 1 000 agents de santé de toute l'Afrique pour soutenir les pays touchés. Il dit que la réponse montre que l’Afrique possède des "atouts précieux" pour soutenir les flambées et:

"L'épidémie s'est inversée et nous commençons à voir une diminution générale du nombre de nouveaux cas."

Cependant, il ajoute que "l'arrêt de cette épidémie nécessite encore des efforts supplémentaires importants".

L'ONU a récemment lancé un nouvel appel de 1 milliard de dollars pour aider à financer la riposte à Ebola jusqu'en juin 2015, qui nécessite des ressources pour soutenir les stratégies transfrontalières et les efforts intégrés de réponse et de redressement.

La réunion a également discuté des propositions visant à récupérer les économies et les sociétés brisées des pays touchés. Ces idées devraient ouvrir la voie à la conférence de haut niveau de l'Union européenne sur le virus Ebola le 3 mars 2015.

Pendant ce temps, Nouvelles médicales aujourd'hui ont récemment découvert une étude dans laquelle, après avoir analysé les caractéristiques géographiques des géolocalisations précises des retombées d'Ebola des réservoirs animaux chez l'homme, les chercheurs ont conclu que la densité de la population humaine et la couverture végétale pouvaient être des facteurs importants.

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