La santé des femmes dans la quarantaine commence avec 6000 étapes

Une activité physique habituelle qui se traduit par un mouvement de 6 000 pas ou plus par jour peut protéger la santé des femmes au cours de la quarantaine, que ce soit par des exercices formels ou simplement par des activités de la vie quotidienne. syndrome chez les femmes d'âge mûr.
C’était la conclusion d’une nouvelle étude brésilienne publiée en ligne avant l’impression le 19 novembre à Ménopause, le journal de la North American Menopause Society (NAMS).
Le syndrome métabolique est un groupe de facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, y compris, mais sans s'y limiter, la taille élevée, l'hypertension et l'hypercholestérolémie, qui peuvent également être un précurseur du diabète de type 2.
Il existe de nombreuses preuves que l'exercice structuré est lié aux risques pour la santé tels que le diabète, l'hypertension et les maladies cardiaques, mais cette étude suggère que l'activité physique habituelle, que ce soit par l'exercice ou simplement une vie active, suffit à améliorer la santé des femmes. la quarantaine.

Ce que les chercheurs ont fait

Les chercheurs ont utilisé des données d’une étude longitudinale de la population dans la ville de Passo Fundo, située dans l’extrême sud du Brésil, en limitant leur analyse à 292 femmes âgées de 45 à 72 ans (âge moyen de 57 ans).
Les femmes portaient des podomètres et ont enregistré leurs pas quotidiens pendant 7 jours. Elles ont également subi des examens de santé portant sur le cholestérol et la glycémie et ont mesuré la taille et la hanche pour évaluer l'obésité abdominale, facteur de risque connu du diabète et des maladies cardiovasculaires.
Pour leur analyse, les chercheurs ont regroupé les femmes en inactifs (moins de 6 000 étapes par jour) et actives (plus de 6 000 étapes par jour).

Ce qu'ils ont trouvé

Les résultats ont montré que le nombre moyen de pas par jour était de 5 251, le groupe actif (32% des femmes) en moyenne 9 056 et le groupe inactif de 3 472.
L'analyse a également montré une tendance statistiquement significative entre l'activité physique et un certain nombre de risques pour la santé, de sorte que des niveaux d'activité physique inférieurs étaient associés au tabagisme, à un indice de masse corporelle plus élevé et à des mesures de la taille et des hanches plus importantes.
Les femmes du groupe inactif étaient beaucoup plus susceptibles d'avoir un excès de poids ou d'être obèses, et avaient un tour de taille supérieur à 88 cm (35 po), même en tenant compte d'autres effets comme la ménopause, le tabagisme et l'hormonothérapie.
Les femmes inactives étaient également plus susceptibles d'avoir un diabète de type 2 et un syndrome métabolique.
Les chercheurs concluent que:

"L'activité physique habituelle, en particulier la marche de 6 000 pas ou plus par jour, était associée à une diminution du risque de maladie cardiovasculaire et de diabète chez les femmes d'âge moyen, indépendamment de la ménopause."

Définir des objectifs aide

Il semblerait donc que pour les femmes d'âge mûr, le parcours vers une meilleure santé commence par 6 000 pas. Pour la plupart des gens, cela équivaut à marcher environ une heure par jour.
Des études suggèrent que les personnes qui se fixent des objectifs avec un podomètre sont plus susceptibles d'augmenter leur niveau d'activité physique, de perdre du poids et de diminuer leur tension artérielle.
Mais se fixer comme objectif de marcher une heure par jour peut être décourageant si vous débutez. Il serait peut-être plus facile d’atteindre un tel objectif si vous le décomposiez et trouvez des moyens d’ajouter des étapes supplémentaires à ce que vous faisiez déjà: dix minutes ici et dix minutes, par exemple.
Les personnes qui ont utilisé des podomètres avec succès pour augmenter leur activité quotidienne font des choses comme:

• Se garer plus loin des entrées, par exemple au supermarché ou au lieu de travail,
• Utilisez les escaliers plutôt que l'ascenseur,
• Faites une promenade aux pauses et
• Promenez-vous le soir, par exemple après le dîner, en famille ou entre amis.

Écrit par Catharine Paddock PhD