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Battre le blues de l'hiver avec la thérapie comportementale cognitive
La thérapie cognitivo-comportementale peut être plus efficace pour traiter les troubles affectifs saisonniers que les traitements légers, selon une étude publiée dans le American Journal of Psychiatry.
SAD provoque une dépression pendant les mois d'hiver.
Le trouble affectif saisonnier (TAS) est une forme de dépression qui touche plus de 14 millions d'Américains, allant de 1,5% de la population des États du sud comme la Floride à plus de 9% des régions du nord du pays. On estime que 10 à 20% de tous les cas de dépression récurrente suivent un schéma saisonnier.
SAD est connu depuis plus de 150 ans mais n’a été officiellement nommé qu’au début des années 80.
On pense qu'il est causé par un déséquilibre hormonal déclenché pendant les jours plus courts de l'hiver. Chez les personnes atteintes de TAS, les levers de soleil hivernaux tardifs interfèrent avec les rythmes circadiens et font que les niveaux de l'hormone du sommeil, la mélatonine, restent élevés le matin. Cela se traduit par de la fatigue et de la dépression.
Les symptômes incluent la fatigue, les changements de poids et d'appétit, le surmenage, la perte d'intérêt pour les loisirs et les activités sociales, les difficultés de concentration et la mauvaise humeur. Des sentiments d'anxiété et d'irritabilité peuvent également survenir, ainsi que des difficultés à se concentrer, à se souvenir des détails et à prendre des décisions.
Options de traitement pour SAD
La luminothérapie a été considérée comme l'étalon-or pour le traitement du TAS. Cela implique une exposition journalière et chronométrée à une lumière artificielle brillante de longueurs d'onde spécifiques à l'aide d'une boîte à lumière. Cependant, selon les National Institutes of Health (NIH), près de 50% des personnes ne répondent pas à la luminothérapie seule, de sorte qu’elle peut être associée à une thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et à des antidépresseurs.
Faits en bref sur SAD- SAD affecte 6% des Américains
- Les femmes sont plus susceptibles d'être touchées que les hommes
- Janvier et février sont les mois les plus difficiles.
En savoir plus sur SAD
Une équipe dirigée par le professeur Kelly Rohan, de l’Université du Vermont, a commencé par étudier 177 participants en utilisant la luminothérapie pendant 30 minutes chaque matin à la maison pendant 6 semaines. La durée a été ajustée au fil du temps pour maximiser la réponse et réduire les effets secondaires.
Certains participants ont ensuite continué l’exposition quotidienne à la lumière jusqu’au printemps et se sont vu offrir à nouveau l’accès à une boîte à lumière l’hiver suivant.
Les autres ont reçu une forme spéciale de TCC deux fois par semaine pour des sessions de 50 minutes sur 6 semaines. Les séances de TCC leur ont appris à remettre en question les pensées négatives sur les mois d'hiver sombres et à résister aux comportements tels que l'isolement social qui affectent l'humeur.
Au cours du premier hiver après le traitement initial, les deux groupes ont rapporté un soulagement comparable de la dépression saisonnière. Les deux traitements semblent effectivement réduire les symptômes dépressifs de TAS, sans différences statistiquement significatives entre eux.
Récidive inférieure des symptômes dans le groupe CBT
Au deuxième hiver, près de 70% des sujets de luminothérapie avaient abandonné le traitement léger.
La dépression a récidivé chez 46% des personnes utilisant uniquement la luminothérapie, contre 27% des personnes du groupe TCC. Les symptômes dépressifs étaient également plus sévères chez les patients du groupe de luminothérapie.
Il semble que la luminothérapie soit plus efficace pour traiter les épisodes aigus, alors que la TCC est plus susceptible de prévenir les rechutes lors des hivers futurs.
Le professeur Rohan dit:
"La luminothérapie est un traitement palliatif, comme les médicaments pour la tension artérielle, qui exige que vous continuiez à utiliser le traitement pour que celui-ci soit efficace. Respecter la prescription de la luminothérapie au réveil pendant 30 à 60 minutes par jour pendant 5 mois dans des conditions sombres peut être lourd. "
La TCC, quant à elle, est un traitement préventif. Une fois ses compétences de base acquises, l’impact durera, donnant un sentiment de maîtrise des symptômes.
Les chercheurs suggèrent qu'étant donné la difficulté à persister avec la luminothérapie et le grand nombre d'Américains souffrant de troubles récurrents, la TCC pourrait être la meilleure option de traitement à long terme.
Nouvelles médicales aujourd'hui a déjà signalé un lien possible entre le TAS et les modifications des taux de sérotonine.
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Ow Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'Université de l'Alabama, révèle qu'un test sanguin multi-biomarqueurs pour la polyarthrite rhumatoïde peut aider les médecins à suivre l'évolution de l'activité de la maladie. L'étude est publiée en ligne dans Arthritis Care and Research. Jeffrey Curtis, MD, professeur agrégé dans la division d’immunologie clinique et de rhumatologie et auteur principal de l’étude, explique: «Auparavant, l’activité de la PR était évaluée par un médecin en observant le nombre d’articulations douloureuses et gonflées et en évaluant la douleur et les capacités fonctionnelles.
