Les médecins ne sont pas informés des avantages de l'exercice

La version en ligne du British Journal of Sports Medicine signale que le le programme d’activités physiques dans les écoles de médecine britanniques est «rare ou inexistant».
Cette lacune dans la connaissance signifie que les futurs médecins n'auront pas les connaissances suffisantes pour promouvoir efficacement l'activité physique chez leurs patients, ce qui se traduit par une incapacité à lutter contre les maladies graves liées à un exercice insuffisant selon les auteurs de l'étude.
Les résultats sont basés sur des résultats d’enquête provenant d’informations fournies par le responsable du programme ou le directeur d’études médicales de 31 écoles de médecine britanniques. Les personnes interrogées ont été interrogées sur la forme et le contenu des aspects clés de la promotion de l’éducation physique conformément aux directives nationales et sur le temps total alloué à l’enseignement des sciences de base et des bienfaits de l’activité physique pour les étudiants de premier cycle. Parmi les autres questions, citons la description des modules d’enseignement spécifiques dans lesquels l’éducation physique est apparue et le fait que les directives du médecin chef (CMO) sur l’activité physique, publiées en juillet dernier, couvrent tous les groupes d’âge.
Les auteurs ont déclaré que les réponses révélaient "des résultats alarmants, montrant qu'il y a une omission généralisée d'éléments pédagogiques de base".
Toutes les écoles de médecine ont répondu, mais seules 4 écoles de médecine (15,5%) ont participé à des activités physiques chaque année de leur cursus de premier cycle, tandis que cinq écoles ne proposaient aucune activité physique spécifique dans leurs cours de premier cycle. Même si les quatre départements de la santé du Royaume-Uni approuvent les directives actuelles de l'OCM sur l'activité physique dans leur cursus, ils ne sont inclus que dans la moitié (15) des écoles.
Les auteurs déclarent que l'absence des directives actuelles de l'OCM met en évidence une lacune majeure dans la formation médicale prédoctorale, comme les lignes directrices cliniques fondées sur des données probantes pour traiter et gérer de nombreuses affections à long terme. maladie.
Selon les réponses, le temps total consacré à l'enseignement de l'activité physique était "minimal", avec seulement 4 heures en moyenne, contre 109 heures en moyenne pour la pharmacologie.
Bien qu'il existe de grandes différences entre les modules d'activité physique, la plupart des modules incluent la santé publique, la cardiologie, la médecine respiratoire et l'endocrinologie. Sur l'ensemble des facultés de médecine, seules deux ont indiqué une promotion de la santé dans la communauté et une pratique générale.
Les auteurs soulignent l'existence de 39 directives cliniques différentes pour des maladies et des affections spécifiques dans lesquelles l'activité physique est utilisée comme méthode de traitement, et soulignent que la majorité des personnes vivent actuellement dans des conditions essentiellement sédentaires.
Les auteurs concluent:

«Une compréhension de base des avantages de l’activité physique, de sa promotion efficace (avec des techniques de changement de comportement) et de la lutte contre les comportements sédentaires pour différents groupes d’âge sous-tend la capacité des futurs médecins à gérer des maladies chroniques non transmissibles "

Ils demandent instamment aux écoles de médecine d’allouer à tous les étudiants en médecine un temps d’enseignement ou une activité physique.
Écrit par Petra Rattue