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50% des patientes traitées à la méthadone ont commencé à prendre des analgésiques sur ordonnance

Selon une nouvelle étude publiée dans la revue, plus de 50% des patientes de la clinique de méthadone ont développé une dépendance aux opioïdes après avoir utilisé des analgésiques sur ordonnance. Biologie des Différences Sexuelles.
La moitié des patientes traitées à la méthadone sont devenues dépendantes des opioïdes sur ordonnance.

Le nombre de patients demandant de l'aide après être devenus dépendants grâce à des analgésiques prescrits par un médecin a augmenté de 30%. La plupart d'entre eux ont pris à l'origine les opioïdes pour la gestion de la douleur chronique.

La présente étude met en évidence les différences de profil entre les personnes demandant un traitement dès maintenant et celles pour lesquelles des plans de traitement ont été initialement conçus.

Au Canada, le nombre d'ordonnances d'opioïdes contre la douleur a doublé au cours des 20 dernières années et, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Canada consomme plus d'analgésiques opioïdes que tout autre pays.

Des chercheurs de l'Université McMaster, en Ontario, au Canada, ont entrepris d'étudier les différences entre les hommes et les femmes qui fréquentent les cliniques.

Ils ont recruté 503 hommes et femmes provenant de 13 cliniques de méthadone en Ontario.

Analgésiques menant à la dépendance

Les participants étaient présents dans les cliniques pour le traitement de la dépendance aux opioïdes et ont fourni aux chercheurs des informations détaillées sur leur santé et leur mode de vie, ainsi que des tests d'urine pour la consommation de drogues.

Il a été constaté que 52% des femmes et 38% des hommes avaient eu leur premier contact avec des opioïdes à la suite d’analgiques prescrits par un médecin. Les analgésiques opioïdes comprennent les médicaments d'ordonnance tels que l'oxycontin et la codéine, ainsi que les drogues illicites telles que l'héroïne.

Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’avoir des problèmes de santé physique et psychologique, de prendre soin de leurs enfants et d’avoir des antécédents familiaux de maladie psychiatrique.

Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de travailler, de fumer des cigarettes et d’avoir fumé du cannabis, bien que les taux de consommation de cannabis soient relativement élevés chez les hommes et les femmes, 47% des participants déclarant avoir consommé du cannabis étude.

Les différences démographiques et les besoins en matière de santé sont importants, ce qui indique un changement de profil au cours des dernières décennies chez les personnes dépendantes aux opioïdes.

Dans les années 90, l'âge moyen des patients traités pour une dépendance aux opioïdes était de 25 ans et la consommation de drogues commençait en moyenne à l'âge de 21 ans. L'âge moyen des patients est maintenant de 38 ans.

Une diminution de 60% du taux de consommation de drogues injectables a entraîné une réduction de 50% du VIH chez les opioïdes.

Traitement à la méthadone "actuellement destiné aux hommes"

L’auteur principale, Monica Bawor, affirme que la plupart des études sur le traitement à la méthadone impliquent peu ou pas de femmes du tout. Les résultats soulignent la nécessité de refléter la présence des femmes dans les options de traitement disponibles.

Elle ajoute:

"Un nombre croissant de femmes cherchent un traitement pour la dépendance aux opioïdes au Canada et dans d’autres pays, mais dans de nombreux cas, le traitement est toujours axé sur des profils dépassés: jeunes, hommes, héroïne par injection et peu de familles. ou responsabilités professionnelles. "

On ne sait pas pourquoi les femmes sont si fortement touchées par la dépendance aux opiacés provenant des analgésiques délivrés sur ordonnance. Il se peut qu'ils soient prescrits plus souvent en raison d'un seuil de douleur plus faible ou parce qu'ils sont plus susceptibles que les hommes de demander des soins médicaux.

Les facteurs sociaux et biologiques signifient que les femmes sont plus vulnérables aux conséquences médicales et sociales néfastes de la dépendance aux opioïdes, avec un nombre plus élevé de problèmes médicaux, de mauvais résultats sur le plan de la santé et de déficiences sociales.

Selon les chercheurs, un plan de traitement centré sur le patient est nécessaire pour répondre aux besoins individuels des hommes et des femmes. Cela pourrait inclure une orientation professionnelle, une aide à l'enfance et une assistance parentale, une assistance médicale et des conseils sur les relations ou la violence domestique, et devrait être disponible et accessible à grande échelle.

Les chercheurs demandent des protocoles mis à jour au Canada et des lignes directrices plus complètes aux États-Unis pour répondre aux besoins particuliers des femmes.

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