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Un essai clinique a révélé que la vitamine D, le calcium, n’a aucun effet sur le risque de cancer

Le cancer est la deuxième cause de décès aux États-Unis et représente un fardeau majeur pour la santé publique. Des études antérieures ont suggéré que la vitamine D pourrait réduire le risque de développer un cancer. Un nouvel essai randomisé teste donc cette hypothèse chez les femmes âgées en bonne santé.
Un nouvel essai teste l’impact des suppléments de vitamine D et de cancer sur le risque de développer un cancer chez les femmes âgées.

Le cancer ne vient en deuxième place que parmi les principales causes de décès aux États-Unis, représentant près de 600 000 décès en 2014.

La maladie est un problème majeur de santé publique, car on estime qu'environ 40% des individus américains reçoivent un diagnostic de cancer à un moment donné de leur vie. En outre, le coût total des soins de santé liés au cancer devrait atteindre 156 milliards de dollars d’ici 2020.

Récemment, des scientifiques ont suggéré que la vitamine D pourrait avoir un rôle protecteur contre le cancer. Son composant actif, le calcitriol, a été étudié et certaines études suggèrent qu'il provoque la mort des cellules cancéreuses et les empêche donc de proliférer.

Un nouvel essai clinique réalisé par Joan Lappe, Ph.D., des écoles de sciences infirmières et de médecine de l’Université Creighton à Omaha, NE, permet de tester les effets de la supplémentation alimentaire en vitamine D et en calcium sur les femmes ménopausées en bonne santé.

Les résultats ont été publiés dans la revue JAMA.

Étude de l'effet de la vitamine D et du calcium sur le risque de cancer

Lappe et son équipe ont réalisé un essai clinique randomisé en double aveugle dans 31 comtés ruraux. Le procès a duré 4 ans, de juin 2009 à août 2015.

Au cours de l'essai, les scientifiques ont réparti aléatoirement 2 303 femmes âgées d'au moins 55 ans en deux groupes: 1 156 ont été assignées au groupe de traitement et 1 147 au groupe placebo.

Le taux de base moyen de sérum 25-hydroxyvitamine D (vitamine D) chez ces participants était de 32,8 nanogrammes par millilitre.

Les participants du groupe de traitement ont reçu 2 000 unités internationales de vitamine D-3 par jour et 1 500 mg de calcium par jour. Ceux du groupe placebo ont reçu l'équivalent placebo de cette posologie.

Au cours des 4 années, les scientifiques ont suivi les patients et ont examiné l'incidence de tous les types de cancer, à l'exception du cancer de la peau sans mélanome.

Les scientifiques ont utilisé la régression des risques proportionnels de Cox pour analyser l’incidence du cancer tout en s’adaptant aux facteurs susceptibles d’influer sur les résultats, tels que l’âge, l’indice de masse corporelle (IMC), le tabagisme ou les antécédents familiaux.

L’essai ne montre aucun effet significatif de la supplémentation en vitamine D

Parmi tous les participants, 109 ont été diagnostiqués avec un cancer au cours de l'étude: 3,89% dans le groupe de traitement et 5,58% dans le groupe placebo.

L'incidence à quatre ans d'un diagnostic de cancer a été calculée à 0,042 dans le groupe recevant une supplémentation en vitamine D et en calcium et à 0,060 dans le groupe ayant reçu un placebo.

Dans l'ensemble, les chercheurs n'ont pas trouvé de «risque significativement plus faible» de développer un cancer dans le groupe de traitement au cours des 4 années. De plus, l'équipe n'a trouvé aucune «différence statistiquement significative» entre les deux groupes en termes d'incidence du cancer du sein.

Les auteurs spéculent que leur étude n’aurait peut-être pas détecté d’effet significatif des suppléments, car leur échantillon présentait des taux de vitamine D plus élevés que la population moyenne des États-Unis. En effet, les femmes plus âgées risquaient d’être atteintes d’ostéoporose. Limiter leur apport en vitamine D et en calcium - qui améliorent la force du squelette - aurait été contraire à l’éthique.

Lappe et ses collègues notent également d'autres limites de l'étude. Par exemple, le fait qu’elle se soit concentrée uniquement sur les femmes blanches essentiellement non hispaniques signifie que les résultats ne peuvent pas être généralisés.

L'équipe a également noté certains effets indésirables pouvant être liés à l'étude. Par exemple, 16 participants du groupe de traitement et 10 participants du groupe placebo ont reçu un diagnostic de calculs rénaux. De plus, six femmes du groupe de traitement et deux du groupe placebo ont présenté des taux de calcium sérique élevés.

Enfin, les auteurs concluent que "des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer le rôle possible de la vitamine D dans la prévention du cancer".

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