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La cyberintimidation «cause plus de pensées suicidaires chez les enfants que le harcèlement traditionnel»

La cyberintimidation est plus fortement liée aux pensées suicidaires chez les enfants et les adolescents que le harcèlement traditionnel, selon une nouvelle analyse publiée dans JAMA Pédiatrie.

Certaines estimations suggèrent que, selon le pays d'origine, entre 5% et 20% des enfants sont victimes d'intimidation physique, verbale ou fondée sur l'exclusion. Des études antérieures ont également confirmé que l'intimidation est un facteur de risque important de suicide chez les adolescents.

Le suicide est l'une des principales causes de décès chez les adolescents dans le monde. Aux États-Unis, environ 20% des adolescents envisagent sérieusement le suicide et entre 5% et 8% des adolescents tentent de se suicider chaque année.

La relation entre la cyberintimidation et le suicide n'a été explorée que dans quelques études, mais des preuves ont montré que la cyberintimidation est aussi un facteur de risque d'idéation suicidaire - des idées sur le suicide - que l'intimidation traditionnelle.

La nouvelle analyse, réalisée par des chercheurs néerlandais, permet de tester ces preuves en examinant toutes les publications médicales disponibles sur le sujet. Cette «méta-analyse» a porté sur 34 études portant sur la relation entre l'intimidation et les idées suicidaires et neuf études sur la relation entre l'intimidation et les tentatives de suicide.

Les chercheurs ont limité leurs preuves à des études sur la «victimisation par les pairs». Les autres types de victimisation, comme les agressions, les abus sexuels ou les vols, n'étaient pas inclus.

Ils ont également exclu certaines études portant sur l'automutilation, car les raisons pour lesquelles une personne peut s'automutiler peuvent être différentes des raisons pour lesquelles une personne peut penser à se suicider.

La recherche sur les jeunes dans les hôpitaux ou les centres de détention pour mineurs a également été omise, car les chercheurs voulaient s'assurer qu'ils pouvaient généraliser leurs conclusions à la population habituelle.

Dans l'ensemble, la méta-analyse comprenait 284 375 participants.

Une grande méta-analyse contredit les conclusions de certaines études individuelles antérieures

Les chercheurs ont trouvé un lien entre la cyberintimidation et les idées suicidaires chez 70 102 participants. La méta-analyse n'a pas trouvé de différence entre les enfants plus âgés et les plus jeunes ou les garçons et les filles quant à la probabilité qu'ils aient des idées suicidaires.

Cela contredit certaines études individuelles qui suggéraient que les filles victimes ont immédiatement un risque accru d'idées suicidaires, tandis que les garçons sont susceptibles d'avoir des idées suicidaires seulement s'ils souffrent de périodes d'intimidation prolongées.

Un autre domaine où les résultats de la méta-analyse différaient de certaines études individuelles était l'étendue de l'association entre la cyberintimidation et les idées suicidaires.

Bien que des preuves antérieures aient montré que la cyberintimidation est associée de la même façon aux idées suicidaires que l'intimidation traditionnelle, la méta-analyse a révélé que l'association était plus forte en matière de cyberintimidation.

Les auteurs suggèrent une raison à cela:

"Potentiellement, les effets de la cyberintimidation sont plus graves car un public plus large peut être atteint via Internet et le matériel peut être stocké en ligne, ce qui fait que les victimes revivent plus souvent des expériences de dénigrement."

Comme les études de la méta-analyse portaient principalement sur les idées suicidaires, certaines études examinant des tentatives de suicide non réussies ne permettent pas d'expliquer précisément comment la cyberintimidation pourrait être associée aux enfants qui se sont suicidés.

Cependant, les chercheurs reconnaissent que "les idées suicidaires sont supposées précéder invariablement les tentatives de suicide, et les tentatives de suicide sont le facteur de risque le plus connu pour le suicide réel".

Les auteurs concluent:

"Cette méta-analyse établit que la victimisation par les pairs est un facteur de risque d'idées suicidaires et de tentatives de suicide. Les efforts doivent continuer à identifier et aider les victimes de harcèlement et à créer des programmes de prévention et d'intervention efficaces."

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