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L'OMS admet les fautes sur la réponse à Ebola, suggère des domaines à améliorer

Les dirigeants de l’Organisation mondiale de la santé ont publié une déclaration dans laquelle ils admettaient des erreurs dans la gestion par l’organisation de l’épidémie d’Ebola, qui a débuté en décembre 2013.
"Ensemble, nous veillerons à ce que l'OMS soit réformée et bien positionnée pour jouer le rôle qui lui revient dans les épidémies, les urgences humanitaires et la sécurité sanitaire mondiale", écrivent les directeurs de l'OMS.

La déclaration du Directeur général, du Directeur général adjoint et des directeurs régionaux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) souligne huit enseignements précieux que l’OMS a tirés de son expérience face à la crise du virus Ebola.

Ceux-ci sont:

  • Que les nouvelles maladies et les maladies anciennes dans de nouveaux contextes "doivent être traitées avec humilité et une capacité à répondre rapidement aux surprises"
  • Les gains de santé, tels que la réduction du nombre de décès d’enfants, le contrôle du paludisme et le nombre croissant de femmes qui survivent à l’accouchement, "sont trop facilement inversés lorsqu’ils reposent sur des systèmes de santé fragiles"
  • Les capacités et systèmes nationaux et internationaux actuels ne peuvent pas faire face à des flambées à grande échelle
  • L'engagement de l'OMS auprès des communautés et des cultures affectées était insuffisant. "Il ne s'agit pas simplement de faire passer les bons messages, nous devons apprendre à écouter si nous voulons être entendus", écrivent les réalisateurs. "L'autonomisation des communautés doit être une action et non un cliché"
  • Que le système mondial de surveillance et de riposte "est aussi solide que ses maillons les plus faibles" et qu '"une menace de maladie dans un pays est une menace pour nous tous"
  • Reconnaissant la nécessité de coordonner avec d'autres organisations et de travailler en partenariat lorsque l'OMS manque de capacités
  • Ces incitations sont nécessaires "pour encourager le développement de nouveaux produits médicaux pour les maladies qui touchent de manière disproportionnée les pauvres"
  • L'importance de la communication - «Communiquer les risques tôt, communiquer plus clairement les besoins et impliquer les communautés et leurs leaders dans les messages».

Comment l’OMS améliorera-t-elle la réponse aux épidémies?

Prenant en compte les critiques constructives de la réponse de l'OMS, les directeurs utilisent également cette déclaration pour faire une série de promesses concernant l'amélioration de leur réponse d'urgence.

L'une de ces améliorations consistera à mettre en place "un mécanisme de direction et de coordination" pour rassembler les ressources mondiales afin de répondre rapidement et efficacement aux épidémies et aux urgences humanitaires, et élargir le personnel de l'OMS travaillant sur les épidémies.

L'OMS combinera également l'expertise des scientifiques de la santé publique, des agents de santé, des logisticiens, des chefs de projet, des spécialistes des sciences sociales, des experts en communication et des agents communautaires à la création d'un effectif mondial d'urgence en santé. Les équipes travaillant dans le cadre du Global Health Emergency Workforce seront formées et certifiées immédiatement en cas d’urgence.

Afin de s'assurer que des ressources nationales et internationales suffisantes sont disponibles avant la prochaine épidémie, l'OMS établira un fonds de réserve pour permettre à l'organisation de réagir plus rapidement aux épidémies.

Les directeurs écrivent qu'ils vont renforcer le soutien aux pays pour développer les capacités minimales nécessaires à la mise en ?uvre du Règlement sanitaire international. Ces réglementations constituent "le cadre international de préparation, de surveillance et de réponse aux épidémies et autres menaces pour la santé".

Recommandations pour les leaders mondiaux

Enfin, les directeurs de l’OMS exhortent les dirigeants du monde à prendre les mesures suivantes:

  • Prendre les menaces de maladie plus au sérieux - investir dans la prévention et les systèmes de santé publique essentiels. "Nous ne savons pas quand la prochaine épidémie majeure se produira ou ce qui la provoquera. Mais l'histoire nous dit qu'elle viendra"
  • Rester vigilant, car l'épidémie d'Ebola est loin d'être terminée et le soutien aux pays touchés doit être maintenu. Ebola pourrait facilement se propager à nouveau
  • Rétablir les services, systèmes et infrastructures qui ont été dévastés en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone. "Cette reprise doit être menée par les pays, basée sur la communauté et inclusive"
  • Soyez transparent dans vos rapports. "La détection rapide facilite une réponse rapide et empêche l'escalade"
  • Investir dans la recherche et le développement sur les diagnostics, les médicaments et les vaccins liés aux maladies négligées présentant un potentiel épidémique.

"L'épidémie d'Ebola qui a débuté en décembre 2013 est devenue une crise de santé publique, humanitaire et socioéconomique avec un impact dévastateur sur les familles, les communautés et les pays affectés", écrivent les responsables de l'OMS. "Cela nous a également rappelé que le monde, y compris l'OMS, est mal préparé à une épidémie importante et durable."

Ils concluent:

"C'est notre engagement. Ensemble, nous veillerons à ce que l'OMS soit réformée et bien positionnée pour jouer le rôle qui lui revient dans les épidémies, les urgences humanitaires et la sécurité sanitaire mondiale."

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