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Les femmes de moins de 38 ans sont plus susceptibles de donner naissance à un bébé vivant après une ICSI

Une nouvelle étude menée dans une clinique de fertilité unique dirigée par des chercheurs du Centre de médecine de la reproduction, UZ Brussel (Bruxelles, Belgique), a montré que les femmes sous traitement de fertilité âgées de moins de 38 ans sont plus susceptibles de donner naissance à une vivant bébé après ICSI (injection intracytoplasmique de sperme) si 11 ?ufs ou plus ont été récupérés de leurs ovaires dans un cycle de stimulation ovarienne. Les résultats de l'étude ont été présentés récemment lors de la conférence annuelle de la Société européenne de reproduction humaine et d'embryologie.
L'étude menée par le Dr Dominic Stoop, chercheur clinique et gynécologue, et Mme Eleonora Jansen, résidente en obstétrique et gynécologie en formation, a révélé une augmentation progressive de l'incidence de l'avortement préclinique, de la fausse couche et de la perte de grossesse globale premier trimestre après l'âge de 35 ans. L'incidence de ces événements est presque la même jusqu'à l'âge de 35 ans.
Selon les résultats de l’étude, jusqu’à l’âge de 37 ans, les taux moyens d’avortement préclinique, de fausse couche et de perte de grossesse globale au premier trimestre étaient respectivement de 8,5%, 6,8% et 16,9%. Ces taux ont augmenté à respectivement 13,8%, 16,6% et 33,8% entre 38 et 40 ans. Une augmentation supplémentaire à 21,6%, 31,6% et 56,7% respectivement a été identifiée entre 41 et 43 ans.
Les données sur les ICSI collectées de manière prospective depuis près de deux décennies à l'UZ Brussel de 1992 à 2009 ont été analysées par les scientifiques. L'ensemble de données comprenait un total de 23 354 cycles de stimulation ovarienne.
Dr. Stoop a déclaré:

«À notre connaissance, aucune autre étude n’a signalé les taux de naissances vivantes après l’ICSI par rapport au nombre d’oeufs récupérés, y compris les risques d’avortement préclinique et de fausse couche chez les femmes ayant un test de grossesse positif après un traitement par ICSI. En ce qui concerne les traitements ICSI, nous connaissons le nombre exact d'?ufs matures récupérés, fertilisés et implantés. "

L'étude a également révélé que la réponse ovarienne est significativement liée au taux de naissances vivantes. Les meilleures chances d'une grossesse réussie ont été observées chez les femmes ayant eu 11 ?ufs ou plus récupérés après stimulation. Les femmes ayant eu 6 à 10 ?ufs récupérés avaient 4,3% moins de chances de donner naissance à un ?uf que celles ayant 11 ?ufs ou plus. Encore une fois, en comparaison avec les femmes qui ont eu les meilleures chances, une diminution notable de 16,4% des chances de naissances vivantes a été observée chez les femmes n'ayant que 1 à 5 ?ufs.
Il est également intéressant de mentionner que l’âge de la patiente n’est pas lié au risque de grossesse extra-utérine. Le taux de grossesse extra-utérine dans l'ensemble de données analysé était de 1,9% par cycle, ce qui est presque le même que celui observé dans la population générale.

Mme Jansen conclut:
"Cette analyse fournit des informations intéressantes sur les résultats pour les patients subissant un traitement ICSI. Elle démontre la forte corrélation entre la réponse ovarienne et les chances de réaliser un accouchement après ICSI. Elle permet aux spécialistes de la fertilité et aux patients de calculer les chances de un avortement pré-clinique, une fausse couche ou une naissance vivante. "
"L'étude montre également une forte augmentation de la perte de grossesse au premier trimestre après l'âge de 38 ans, avec une augmentation encore plus prononcée après l'âge de 40 ans. Ces résultats illustrent les risques importants associés au retard de l'accouchement après l'âge de 38 ans. "
"Le fait que le risque de grossesse extra-utérine ne soit pas lié à l'âge de la femme et soit similaire à celui observé dans la population générale est une nouvelle rassurante pour les femmes qui suivent un traitement de fertilité."

Source: Société européenne de reproduction humaine et d'embryologie
Écrit par Anne Hudsmith

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