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La Commission suggère des améliorations aux soins contre le cancer en Chine, en Inde et en Russie

Dans The Lancet Oncology, une commission d'experts mondiaux sur le cancer publie de nouvelles évaluations importantes de la qualité des soins contre le cancer en Chine, en Inde et en Russie.

En combinaison, la Chine, l’Inde et la Russie ont plus de la moitié des décès dus au cancer dans le monde.

Ces régions sont composées de populations énormes et diversifiées, chacune présentant ses propres obstacles complexes et particuliers au traitement efficace du cancer.

Le rapport de la commission constate que, dans les trois cas, il existe de grandes disparités dans l’accès aux soins contre le cancer, le plus souvent divisés entre lignées riches et pauvres et entre zones urbaines et zones rurales. La prévention du cancer de tous types présente des défis majeurs dans les trois pays.

"Il est impossible de comprendre les problèmes qui affectent la prestation de soins contre le cancer en Chine, en Inde et en Russie", a déclaré le professeur Paul Goss, du Harvard Medical School et du Massachusetts General Hospital Cancer Center, et les facteurs comportementaux qui influencent la manière dont les soins contre le cancer sont administrés et reçus dans ces pays. "

Nous présentons ci-dessous les principaux résultats de chaque rapport.

Chine

La Chine est le pays le plus peuplé et le plus peuplé des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, où le cancer représente 21% de tous les décès.


Malgré le doublement des lits pour les soins contre le cancer entre 2005 et 2010, ils sont inégalement répartis dans toute la Chine, avec deux fois plus de lits dans les zones urbaines que dans les zones rurales.

La commission considère que le vieillissement de la population, la croissance socioéconomique et la pollution croissante de l'environnement accélèrent le fardeau du cancer en Chine. Ils recommandent que des efforts urgents et continus soient déployés pour réduire la pollution de l'air, de l'eau et du sol en Chine.

Le public chinois n'est pas bien informé des risques de cancer, estime la commission, et insiste donc sur la nécessité pour les programmes d'éducation non seulement de sensibiliser le public mais aussi de promouvoir la prévention du cancer, la détection précoce et le traitement.

La Chine a construit plus de 200 hôpitaux anticancéreux, mais afin de surmonter la résistance culturelle aux stratégies anticancéreuses modernes, le rapport suggère également d’encourager l’acceptation en intégrant la médecine traditionnelle chinoise dans les plans de soins.

En outre, malgré le doublement des lits pour les soins contre le cancer entre 2005 et 2010, ils sont inégalement répartis à travers la Chine, avec deux fois plus de lits dans les zones urbaines que dans les zones rurales.

Inde


Une pénurie extrême de médecins et de travailleurs de la santé constitue un obstacle majeur à l’amélioration des soins contre le cancer en Inde, de même qu’un mépris général de la santé en tant que priorité.

À l'instar de la Chine, l'Inde connaît une croissance économique et des niveaux de pollution croissants. À la différence de la Chine, l’âge médian de la population est très jeune, mais une augmentation "entraînera une forte incidence du cancer", selon le rapport.

Le rapport constate également des obstacles socioculturels importants. Celles-ci comprennent non seulement le système de castes et les normes médiocres en matière d'éducation et d'inégalité entre les sexes, mais aussi la prévalence généralisée des superstitions et des méthodes traditionnelles de guérison.

Les croyances fatalistes au sujet du cancer - telles que la mort est inévitable, et le traitement n’est donc pas nécessaire - sont courantes et risquent de nuire au progrès.

En 1975, le gouvernement indien a lancé le programme national de lutte contre le cancer, qui a abouti à la création de 27 centres de cancérologie et au financement de services d'oncologie dans plus de 80 hôpitaux. Toutefois, une pénurie extrême de médecins et de travailleurs de la santé constitue un obstacle majeur à l’amélioration des soins contre le cancer en Inde, tout comme le non-respect général de la santé en tant que priorité.

Russie


Le cancer représente 15% de tous les décès en Russie et l’espérance de vie n’a pas augmenté parallèlement à la richesse croissante du pays.

La Russie est définie comme étant à la fois un pays à revenu élevé et une économie émergente par la Banque mondiale.

Malgré cela, les disparités économiques en Russie sont extrêmes et les dépenses de santé pour les pauvres sont très faibles en comparaison avec les pays à revenu similaire.

Le cancer représente 15% de tous les décès en Russie et l’espérance de vie n’a pas augmenté parallèlement à la richesse croissante du pays.

Les hommes meurent aussi beaucoup plus jeunes que les femmes du pays.

La commission accueille favorablement les nouvelles initiatives de santé publique sur la lutte contre l'alcool et le tabac, mais le rapport souligne qu'une "amélioration significative" de la mise en application et du suivi de ces politiques est nécessaire pour réduire l'incidence du cancer ou améliorer les résultats.

Le risque de mourir d'un cancer en Russie est le double de celui des États-Unis.

Récemment, Nouvelles médicales aujourd'hui a rapporté une étude qui attribue les taux de mortalité anormalement élevés en Russie - chez les hommes en particulier - à la consommation de vodka, un facteur de mode de vie fortement lié au cancer du foie et de la gorge.

Conclusions générales

La commission considère que les ressources financières et humaines nécessaires à la lutte contre le cancer doivent dans tous les cas être améliorées et réparties de manière plus équitable.

De plus, selon eux, l'élaboration d'un plan national de lutte contre le cancer est peu coûteuse et devrait être obligatoire.

Mais en raison de la vaste géographie des trois zones et de l’ampleur de la diversité humaine en Chine, en Inde et en Russie, la collecte de données précises a également posé de graves problèmes, ce qui pourrait entraîner une mauvaise élaboration des politiques. Comme l'explique Paul Goss, responsable de la commission:

«Les données sur le cancer inadéquates et non représentatives empêchent les décideurs d’avoir une compréhension transparente de la taille et de la trajectoire des problèmes auxquels ils sont confrontés, ce qui les empêche de concevoir un plan national de lutte contre le cancer moderne et tourné vers l’avenir.

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