Ne pas prescrire des médicaments contre le TDAH à des enfants en bonne santé mentale, ont déclaré des médecins

L’Académie américaine de neurologie (AAN) a annoncé dans une déclaration publique que les médecins n’ont pas le droit de prescrire des médicaments qui stimulent l’attention des enfants en bonne santé mentale qui les utilisent abusivement pour obtenir de meilleures notes à l’école.
Il est du devoir du médecin de promouvoir le développement «authentique» d'un enfant. Les enfants ont besoin d'une protection contre la coercition de leurs pairs ou de leurs parents, a ajouté l'AAN.
Les adolescents utilisent souvent ces «médicaments d'étude» (médicaments contre le TDAH) lorsqu'ils ne répondent pas aux critères pour lesquels les médicaments sont censés être prescrits.
Récemment Les parents ont de plus en plus tendance à demander aux médecins de prescrire des médicaments pour le TDAH à leurs enfants en bonne santé mentale afin qu'ils puissent obtenir de meilleurs résultats à leurs examens.. Les médicaments agissent en améliorant le fonctionnement cognitif des personnes atteintes de troubles qui peuvent gravement compromettre la capacité d'une personne à se concentrer, à apprendre et à fonctionner correctement.

Au cours des dernières années, l’AAN a analysé toutes les recherches disponibles concernant l’ampleur réelle des enfants - qui n’ont pas besoin de les utiliser - pour prendre des médicaments d’étude.
William Graf, MD, de l'Université de Yale à New Haven, Conn., Et membre de l'American Academy of Neurology, a déclaré:

«Les médecins qui s’occupent d’enfants et d’adolescents ont l’obligation professionnelle de toujours protéger l’intérêt supérieur de l’enfant, de protéger les populations vulnérables et de prévenir l’utilisation abusive des médicaments. "

La déclaration est appuyée par une recherche qui met en évidence les raisons éthiques et juridiques pour lesquelles la prescription de médicaments améliorant l'esprit (tels que les médicaments contre le TDAH) pour les personnes qui n'en ont pas besoin est «erronée».

Ne pas prescrire des médicaments pour traiter le TDAH chez les enfants en bonne santé mentale, ont dit les médecins
De nombreuses personnes pensent que l’augmentation considérable des prescriptions de médicaments contre le TDAH a conduit à une utilisation plus récréative de ces médicaments, ce qui se traduit par une augmentation du nombre de visites aux services d’urgence des hôpitaux. Une étude menée par SAMHSA (Administration des services de toxicomanie et de santé mentale) a indiqué que le nombre de visites aux urgences concernant les médicaments contre le TDAH est passé de 13 379 en 2005 à 31 244 en 2010 (une augmentation de plus de 100%).

Les enfants ne décident généralement pas eux-mêmes

Il est important de noter qu'il y a une différence lorsque l'on considère les enfants et les adolescents, par opposition aux adultes indépendants qui prennent des décisions pour eux-mêmes. Le parent ou le tuteur d'un enfant est généralement le décideur en la matière.
Parmi les raisons pour lesquelles il est faux de prescrire des médicaments neuro-entérinants chez les enfants qui n'en ont pas besoin, citons:

• Les effets à long terme de la prise de neuro-effets sur la santé peuvent inclure des risques pour la santé qui ne sont pas encore complètement compris. Une étude publiée dans le American Journal of Psychiatry (Numéro de juin 2009) ont constaté que les médicaments stimulants pour le traitement du TDAH peuvent augmenter le risque de mort subite chez les enfants en bonne santé.


• Les enfants manquent de capacités décisionnelles complètes


• Les enfants développent encore des compétences cognitives, des capacités émotionnelles et des jugements mûrs.

Graf a conclu:

"Le médecin devrait parler de la demande à l'enfant, car cela peut refléter d'autres motivations médicales, sociales ou psychologiques telles que l'anxiété, la dépression ou l'insomnie. Il existe des alternatives aux neuro-améliorations, notamment le bon sommeil, la nutrition, les habitudes . "

L'abus de stimulants de prescription est un problème croissant aux États-Unis. Le nombre d'étudiants qui utilisent des drogues illicites telles que Adderall ou Ritalin est alarmant.
Près de 12% des enfants souffrent d'un trouble déficitaire de l'attention / hyperactivité (TDAH) aux États-Unis. Une étude précédente, "L'abus de médicaments contre le TDAH sur ordonnance pour adolescents augmente avec les prescriptions pour ces médicaments" constaté que l'abus de médicaments contre le TDAH est en hausse et souligne l'importance pour les pédiatres de comprendre que quand plus de prescriptions de TDAH sont écrites, il y a aussi plus d'abus.
Écrit par Joseph Nordqvist