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Vaccin contre le VPH en Inde

Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de Queen Mary, de l’Université de Londres et de l’Université d’Edimbourg et publiée Journal de la Royal Society of Medicine, questionne un essai qui a eu lieu en Inde, concernant le vaccin contre le VPH.
Le but de l'étude, menée par PATH, une organisation internationale à but non lucratif, était de déterminer si le vaccin contre le virus du cancer du col de l'utérus était sûr et efficace pour les patients.
L'auteur principal de l'étude, le professeur Allyson Pollock et son équipe, affirment que l'Inde manque de preuves concernant le cancer du col de l'utérus et qu'un essai de vaccination contre le virus n'aurait donc pas dû avoir lieu.

L'étude a recruté plus de 23 000 femmes d'Andhra Pradesh et du Gujarat. Les scientifiques qui ont été amenés à analyser le procès affirment qu'il a violé des normes morales majeures.
Pollock et son équipe ont passé en revue les nombreuses affirmations de PATH concernant les taux de cancer du col utérin en Inde. Une affirmation de PATH a déclaré: «En chiffres bruts, l’Inde a le plus gros fardeau de cancer du col de l’utérus dans le monde entier».
Cependant, les données montrent que les taux de cancer du col utérin en Inde ne sont pas élevés par rapport à d'autres régions du monde, comme le Zimbabwe et le Brésil, où les taux sont deux fois plus élevés qu'en Inde. En fait, leur nombre est passé de 43 pour 100 000 habitants en 1982-1983 à 22 pour 100 000 personnes en 2004-2005.

Les chercheurs ont également constaté dans toute l’Inde, en particulier en Andhra Pradesh et au Gujarat, que la surveillance du cancer n’était pas à la hauteur, ce qui signifiait qu’il n’y aurait aucun moyen de déterminer si le vaccin avait un impact positif.
Le professeur Pollock a poursuivi:

"Ce procès a clairement soulevé de graves préoccupations pour la population et le gouvernement indiens. L'objectif de notre étude était de déterminer si les données sur le cancer du col utérin dans le pays justifiaient l'introduction de la vaccination anti-HPV.
Le manque d'information est important car cela signifie que les critères de l'Organisation mondiale de la santé pour surveiller l'efficacité du vaccin ne peuvent pas être remplis. Ni les données épidémiologiques ni les systèmes actuels de surveillance du cancer ne justifient la mise en ?uvre générale d’un programme d’adaptation au VPH en Inde ou dans les deux États où PATH menait ses recherches.


Elle a conclu:
"Il est important de comparer le fardeau du cancer du col utérin en Inde à d'autres problèmes de santé majeurs, tels que les soins primaires, le paludisme, l'anémie maternelle et la malnutrition, et d'envisager une utilisation optimale des ressources financières.
Le vaccin contre le VPH, qui figure parmi les vaccins les plus chers sur le marché, n’est pas justifié comme priorité de soins de santé en Inde. "

Écrit par Christine Kearney

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(Health)

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(Health)