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Le risque de fausse couche peut être plus élevé avec l'utilisation d'antibiotiques courants

Une nouvelle étude suggère que les lignes directrices pour l'utilisation d'antibiotiques en début de grossesse pourraient devoir être révisées, après avoir constaté que certaines classes courantes du médicament pourraient doubler le risque de fausse couche.
Les chercheurs ont identifié un lien entre l'utilisation d'antibiotiques en début de grossesse et un risque accru de fausse couche.

Des chercheurs de l'Université de Montréal au Canada ont identifié un lien entre l'utilisation de macrolides, de quinolones, de tétracyclines et d'autres antibiotiques courants en début de grossesse et un risque accru de fausse couche.

Les résultats ont été récemment rapportés dans le Journal de l'Association médicale canadienne.

La fausse couche est définie comme la perte spontanée du f?tus avant 20 semaines de grossesse.

Selon l'Institut national de santé infantile et de développement humain d'Eunice Kennedy Shriver, une fausse couche survient chez environ 15 à 20% des femmes qui connaissent leur grossesse, et c'est le plus souvent chez les femmes de 35 ans et plus.

Plus de la moitié des fausses couches sont causées par des anomalies des chromosomes du f?tus. Le diabète, le syndrome des ovaires polykystiques, l'obésité et l'infection sont d'autres facteurs susceptibles d'accroître le risque de fausse couche.

La coauteure de l'étude, la Dre Anick Bérard, de la faculté de pharmacie de l'Université de Montréal, note que les antibiotiques sont largement utilisés pendant la grossesse pour aider à traiter l'infection, mais des études évaluant leur innocuité ont donné des résultats contradictoires.

Bien que des études antérieures aient identifié un lien entre l'utilisation d'antibiotiques pendant la grossesse et le risque de fausse couche, les chercheurs notent que ces études présentent un certain nombre de limites, telles que de petits échantillons et un biais de rappel.

Le Dr Bérard et ses collègues ont cherché à aborder ces limites avec leurs nouvelles recherches. "Nous avons cherché à quantifier l'association entre l'exposition aux antibiotiques pendant la grossesse et le risque d'avortement spontané, en tenant compte des limites méthodologiques des études antérieures", expliquent-ils.

Les résultats peuvent justifier la révision des lignes directrices sur l'utilisation des antibiotiques pendant la grossesse

Les chercheurs ont examiné les données de la cohorte de grossesse québécoise 1998-2009, qui comprenait 8 702 femmes âgées de 15 à 45 ans ayant fait une fausse couche à l'âge gestationnel moyen de 14 semaines. Ces femmes ont été jumelées à 87 020 témoins.

L'exposition aux antibiotiques au début de la grossesse a été identifiée chez 1 428 femmes (16,4%) ayant eu une fausse couche et 11 018 (12,6%) témoins.

Les chercheurs ont constaté que l'utilisation de certains antibiotiques en début de grossesse augmentait le risque de fausse couche de deux fois.

L'utilisation de macrolides - à l'exclusion de l'érythromycine - au début de la grossesse était associée à un risque accru de fausse couche, tout comme les quinolones, les tétracyclines, les sulfamides et le métronidazole.

La nitrofurantoïne - un antibiotique couramment utilisé pour prévenir et traiter les infections des voies urinaires - n’était pas liée à un risque accru de fausse couche.

L'équipe note que la taille de l'échantillon de l'étude, des données valides sur les prescriptions remplies d'antibiotiques et des informations régulièrement collectées sur les diagnostics de fausse couche figurent parmi les principaux points forts de l'étude.

Cependant, les chercheurs disent qu'ils sont incapables d'exclure le fait que la gravité de l'infection ait pu contribuer aux fausses couches identifiées, ce qui constitue une limitation importante.

Pourtant, ils estiment que leurs résultats remettent en question la sécurité de l’utilisation des antibiotiques en début de grossesse. Ils concluent:

"Nos conclusions pourraient être utiles aux décideurs politiques pour mettre à jour les directives concernant le traitement des infections pendant la grossesse."

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