Le sommeil irrégulier ou insuffisant augmente le risque de diabète

Les personnes qui ont des habitudes de sommeil irrégulières et / ou ne dors pas assez avoir un risque plus élevé de développer un syndrome métabolique et le diabète, des chercheurs de la faculté de médecine de Harvard et de l'hôpital Brigham and Women à Boston, ont rapporté dans la revue Médecine translationnelle des sciences.
Orfeu Buxton, PhD. et l'équipe a examiné des volontaires sains sur une période de 29 jours. Ils ont été amenés à dormir moins et à des heures de lit variables; des habitudes de sommeil similaires à celles des travailleurs postés.
Ils ont constaté que les schémas de sommeil de type décalage entraînaient une régulation du glucose et un métabolisme plus faibles. Les auteurs ont expliqué que, avec le temps, le risque accru d'obésité et de diabète est devenu évident.
Des études observationnelles antérieures avaient associé des schémas de sommeil perturbés à un risque plus élevé de développer un diabète et un syndrome métabolique, en particulier chez les travailleurs de nuit. Les chercheurs disent que leurs résultats le confirment.
Buxton a dit:

"Comme les travailleurs de nuit ont souvent du mal à dormir pendant la journée, ils peuvent faire face à des perturbations circadiennes le soir et à un sommeil insuffisant pendant la journée. La preuve est évidente: dormir suffisamment est important pour la santé et dormir pour un meilleur effet. "

Comme la plupart des recherches précédentes avaient été épidémiologiques, Buxton et son équipe ont décidé d'examiner eux-mêmes ce qui pourrait arriver à 21 personnes en bonne santé si leurs habitudes de sommeil étaient perturbées en laboratoire.
Pendant 21 jours avant le début de leur expérience, les volontaires ont dormi normalement - un total de 10 heures au lit chaque nuit. Ils ont également été exposés à la lumière du jour.
Ensuite, chaque volontaire est allé dans une suite individuelle du laboratoire pendant 39 jours - il n'y avait pas d'indices de temps et l'éclairage était faible.

Ils ont passé 16 heures par jour au lit pendant les cinq premiers jours, sans limitation de la quantité de sommeil souhaitée. 21 jours de sommeil maximum de 5,6 heures ont été suivis tous les 24 heures. Leur routine veille / sommeil et alimentation / jeûne reposait sur une journée de 28 heures.
Au cours des neuf derniers jours, ils ont subi "réentraînement circadien" - dix heures au lit tous les 24 heures, se coucher à la même heure chaque soir.
À la fin de chaque étape de l'expérience, les signes vitaux des volontaires ont été mesurés, y compris leur taux métabolique au repos, leur poids corporel et leurs réponses métaboliques à un repas standardisé.

Les auteurs ont constaté que la production d'insuline après les repas était sujette à des perturbations du rythme circadien et à des privations de sommeil.
Les concentrations d'insuline, pendant les périodes de jeûne, après les repas, ainsi que la concentration plasmatique d'insuline intégrée ont considérablement diminué, en moyenne de 12%, 27% et 27%, ont expliqué les chercheurs.
Cela a entraîné une augmentation considérable des concentrations plasmatiques maximales de glucose à jeun et après les repas, par rapport aux réponses au même repas au début de l'étude. Les concentrations à jeun ont augmenté dans l'ensemble de 8% en moyenne, les concentrations après repas de 14% et la réponse postprandiale intégrée sur 1,5 heure a augmenté de 15%.
Leur taux métabolique au repos a diminué de 8% en moyenne, ce qui se traduit par un gain de poids annuel d’environ 10 livres (si l’alimentation et l’activité physique restaient inchangées), ont écrit les auteurs.
Au cours de la phase de récupération de neuf jours de cette expérience, la plupart des modifications sont revenues aux niveaux de base.
Les auteurs ont insisté sur le fait que pour déterminer les mécanismes réels derrière les changements observés, une étude beaucoup plus longue est nécessaire.
Des études antérieures avaient montré comment le système immunitaire des personnes pouvait être affecté par des altérations du cycle lumière-obscurité 24 heures sur 24 ((récepteur 9), une protéine immunitaire. En termes simples, la résistance des individus aux infections était affectée.) suggèrent que mettre les horloges en avant pour l'heure d'été a un effet néfaste sur les rythmes circadiens.
Ecrit par Christian Nordqvist