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Dangers de la prescription de médicaments ADD aux patients en bonne santé


Les patients en bonne santé sans trouble déficitaire de l’attention (ADD) ne devraient pas se voir prescrire des médicaments d’amélioration cognitive, selon un article publié dans CMAJ.

On prescrit parfois aux personnes des stimulants (comme le méthylphénidate et la dextroamphétamine) pour améliorer la fonction cognitive, qui les utilise essentiellement pour améliorer la mémoire ou la concentration.
Une prescription étant nécessaire pour ces médicaments, les médecins doivent s’assurer qu’ils les prescrivent aux personnes qui en ont réellement besoin et non aux personnes en bonne santé sans TDA. L'American Academy of Neurology n'impose aucune restriction quant aux médicaments qui peuvent être prescrits par l'ADD. En fait, elle permet même aux médecins de prescrire les médicaments aux personnes sans TDA.
Eric Racine, de l'Institut de recherches cliniques de Montréal et de l'Université de Montréal, a déclaré: «Les médecins sont des intervenants importants dans ce débat, compte tenu des risques et de la réglementation des médicaments sur ordonnance et des demandes potentielles de stimulateurs cognitifs.

La plupart des personnes qui prennent des médicaments pour améliorer leurs capacités cognitives pensent qu'en l'utilisant, elles se comporteront mieux à l'école ou au travail.
On prévoit que jusqu'à 11% des étudiants universitaires utilisent des stimulants pour améliorer leur concentration. Un précédent éditorial publié dans CMAJ souligné l'ampleur de l'abus de stimulants dans les universités et les collèges, soulignant les nombreux effets secondaires néfastes que cela peut avoir et les avantages possibles.


De nombreux étudiants universitaires sans TDAH prennent des médicaments contre le TDAH
Cependant, des études récentes ont indiqué que ces stimulants ne sont associés à aucun effet bénéfique sur la performance mentale. En fait, ils induisent souvent une psychose, provoquent des dommages cardiovasculaires et même une dépendance.
Le Dr Racine avec Cynthia Forlini, deux coauteurs du document, ajoutent: «Avec des avantages incertains et des méfaits clairs, il est difficile de soutenir que les médecins devraient prescrire un médicament à une personne en bonne santé à des fins d'amélioration».
La prescription de stimulants cognitifs à des personnes n’est peut-être pas toujours dans l’intérêt du patient ou du système de santé canadien. Cela peut finir par devenir un gaspillage d'argent et mettre le patient en danger d'effets secondaires.
Les médecins doivent s’assurer qu’ils allouent les ressources de soins de manière prudente et responsable. Cela peut créer des pénuries de médicaments et empêcher ceux qui en ont vraiment besoin de les prendre.
Les auteurs ont conclu:
"Étant donné l'état actuel des données probantes limitées sur les aspects médicaux, scientifiques, sociaux et éthiques de l'amélioration cognitive, nous appelons une plus grande attention à sa pertinence au sein des systèmes de santé canadiens existants."

Les médicaments contre le TDAH généralement prescrits comprennent:
  • Méthylphénidate (Ritalin, Concerta, Metadate, Daytrana)
  • Dexmethylphenidate (Focalin)
  • Amphétamine-Dextroamphétamine (Adderall)
  • Dextroamphétamine (Dextrostat, Dexedrine)
  • Lisdexamfetamine (Vyvanse)
Écrit par Joseph Nordqvist

L'ocytocine active les régions cérébrales «sociales» chez les enfants autistes

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(Health)

Marijuana médicale liée à la réduction de la consommation de médicaments sur ordonnance

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(Health)